L’AMSÉE dit NON au gaz naturel

L’Association madeleinienne pour la sécurité énergétique et environnementale prend officiellement position contre la conversion de la centrale thermique au gaz naturel.
Hydro-Québec, qui lancera un appel d’offre en janvier pour trouver des solutions de transition énergétique moins polluantes que le mazout, n’écarte pas cette avenue.
Or, selon la présidente de l’AMSÉE, Marianne Papillon, même si une centrale au gaz naturel émettait de 25 à 30 pour cent moins de gaz à effet de serre, les fuites de méthane qui accompagnent le cycle de production du carburant annuleraient ce gain :
Mme Papillon va jusqu’à affirmer qu’Hydro-Québec raterait les cibles gouvernementales de réduction des GES, si elle convertissait la centrale de Lavernière au gaz naturel.
Elle précise que la province vise une réduction de sa production de CO2 de 37 virgule cinq pour cent d’ici 2030, et d’au moins 80 pour cent d’ici 2050 :
L’AMSÉE souhaite qu’Hydro-Québec et la Municipalité des Îles s’inspirent notamment de ce qui se fait dans le département de La Manche, en France, en matière de transition énergétique.
Une centrale thermique est en voie d’y être entièrement convertie aux énergies renouvelables par une combinaison de couplages éolien, hydrolien et solaire.