La bombe météo a fait plus de peur que de mal
Le réseau routier des Îles a tenu le coup, la semaine dernière, au cours de la tempête qualifiée de bombe météo.
Pourtant, les principaux facteurs d’érosion étaient réunis, avec la surcote des marées estimée à trois mètres et les forts vents dominants de l’Est.
Le chef du centre de services de Transports Québec à Cap-aux-Meules, Rosaire-Gil Arseneau, parle d’impacts peu significatifs, grâce aux travaux d’enrochement et de recharge de sable menés cet automne dans les secteurs de La Martinique et de Pointe-aux-Loups:
De son côté, la Municipalité des Îles, confirme que cette première grosse tempête de la saison n’a provoqué aucun dégât majeur sur les berges du territoire.
Le directeur de l’urbanisme et de l’aménagement, Serge Bourgeois, note qu’un couvert protecteur a commencé à se former sur la baie de Plaisance :
Transport Québec précise que les recharges de sable, pour protéger le réseau routier, ne sont que temporaires.
C’est ainsi qu’un volume de cinq mille tonnes de sédiments avait été lessivé en une seule tempête, en décembre 2016, rappelle Rosaire-Gil Arseneau.

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