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La maison pour les femmes victimes de violence conjugale, l’Accalmie, dénonce un manque de ressources

Le Regroupement national des maisons pour femmes victimes de violence conjugale s’inquiète que de plus en plus de femmes en situation de détresse n’aient pas d’accès à un soutien en raison du manque de ressources.

Une situation qui affecte les Îles, puisque la maison d’hébergement l’Accalmie, qui affiche un taux d’occupation de 86 pour cent en 2018, est parfois incapable d’offrir le soutien à des femmes victimes de violence et qui  sont alors placées sur une liste d’attente.

La situation inquiète la coordonnatrice de l’Accalmie, Linda Turbide, qui explique que le financement public, issu du Programme de soutien aux organismes communautaires, ne couvre que quatre places d’hébergement, alors qu’il lui arrive d’accueillir jusqu’à dix personnes à la fois :

Contrairement à d’autres organismes communautaires qui réduisent leurs plages de services durant l’année pour offrir des conditions de travail compétitives avec le réseau de la santé, la maison d’hébergement ne peut se permettre de ne pas être accessible en tout temps.

Ce qui peut causer une forte pression sur les effectifs de l’Accalmie, qui compte sur une équipe de sept employées à temps plein et six en rappel :

Elle ne croit pas que la proportion de victimes de violence soit plus élevée aux Îles qu’ailleurs, mais précise qu’il est impossible de rediriger des femmes dans une autre maison offrant un service professionnel d’accompagnement :

Selon Mme Turbide, il faudrait injecter 200 mille dollars de plus au budget annuel de 530 mille dollars de l’Accalmie pour bien répondre aux besoins.

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