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Le projet scientifique Manger notre St-Laurent partage les résultats de sa collecte de données

Le projet scientifique et culturel interuniversitaire, Manger Notre St-Laurent, financé par le Réseau Québec Maritime, termine une phase de collecte de données auprès des communautés riveraines de l’est du Québec.

Aux Îles, les chercheurs issus de l’Université de Montréal, l’Université Laval et celle du Québec à Rimouski, retiennent le type d’approvisionnement unique auprès des pêcheurs et la pratique de congélation des produits frais de la mer pour l’hiver, caractéristique d’une tradition d’autosuffisance.

La professeure Marie Marquis précise qu’il existe des besoins d’information dans le milieu, auquel un ouvrage scientifique, éventuellement accessible en ligne, sera en mesure de répondre en plus de suggérer les meilleurs moyens pour perpétuer les transferts de connaissances intergénérationnelles:

De son côté, l’océanographe physicien à l’Institut des sciences de la mer à l’UQAR, Dany Dumont, s’occupe de colliger les outils de prévision du couvert de glace dans le golfe, dans un contexte de changements climatiques dans un souci d’accès à la ressource phoque et halieutique :

Les chercheurs comptent monter un menu complété de pratiques traditionnelles d’approvisionnement, de conservation, de préparation de recettes typiques en incluant les valeurs nutritives d’aliments parfois non exploitées, comme le calmar, afin de conserver le savoir de nos ancêtres.

Selon la chercheuse principale de Manger notre St-Laurent, Mélanie Lemire, le projet pourrait aussi servir à combattre l’insécurité alimentaire dans la région grâce à la proximité et la grande qualité des aliments de la mer.

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