Énergie

Le raccordement par câble demeure la meilleure solution selon Hydro-Québec

Hydro-Québec priorise finalement le raccordement par câble à son réseau principal dans le dossier de la transition énergétique aux Iles-de-la-Madeleine mais repousse à 2027 l’échéancier de sa mise en service.

Les calculs de la société d’État établissent à 94 pourcent la réduction des émissions de gaz à effet de serre en provenance de la centrale thermique, qui serait conservée pour couvrir la demande lors des périodes de pointe et lors d’éventuels travaux d’entretien sur les câbles.

Le vice-président Distribution, approvisionnement et services partagés d’Hydro-Québec, Éric Fillion, indique que cette solution s’est démarquée lors des consultations publiques et qu’elle constitue une économie de 300 millions de dollars pour l’entreprise sur une période de 40 ans.

Ce sont d’ailleurs 17 scénarios distincts qui ont été analysés selon les quatre critères du projet : son acceptabilité sociale, sa fiabilité, son apport dans la réduction des GES et son coût.

Le dépôt final devant la Régie de l’énergie est prévu au premier trimestre de 2023 et c’est à ce moment que seront dévoilées les nouvelles estimations quant aux coûts, bien qu’on affirme déjà avoir surpassé les premiers chiffres avancés en 2018.

Sans présumer des intentions de la régie, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien se montre confiant.

Les travaux devraient commencer en 2025 afin de procéder à la mise en service des câbles de 80 MW en 2027.

De passage à la centrale thermique mardi matin, les représentants d’Hydro-Québec ont réaffirmé leur intention ferme de maintenir les 82 emplois, reconnaissant que leur nature risque toutefois de changer et ouvrant ainsi la porte à de la requalification et au télétravail.

Ils ont aussi profité de leur visite aux Iles pour officiellement inaugurer le Parc éolien de la Dune-du-Nord, mis en service en décembre 2020.

Laisser un commentaire