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Les phoques nuisent davantage à l’île Brion que l’homme

L’absence de chasse aux phoques gris à l’île Brion est davantage une menace pour l’intégrité écologique de la réserve, que l’empreinte environnementale que pourraient y laisser les chasseurs en hiver.
C’est ce qui ressort des plaidoiries des Madelinots devant le Bureau d’audiences publiques en environnement, mardi soir, en faveur d’une révision du zonage des plages, afin d’y permettre une chasse de contrôle de la population de mammifères en explosion.
Les pêcheurs Ghislain Cyr et Charles Poirier affirment notamment que les traces des activités de chasse y sont nulles en janvier- période idéale pour avoir accès au troupeau après la mise-bas- parce que le sable est gelé :

Quant à Sébastien Cyr de Fatima, il qualifie d’échec la gestion du ministère québécois de l’Environnement en matière de protection de l’île Brion.
Il recommande de la confier à la Société des établissements de plein air du Québec, pour en faire un parc national compatible avec les activités de chasse, et d’en maximiser les retombées économiques sur le plan touristique entre autre :

Total Océan, de son côté, propose de participer financièrement à un projet-pilote de chasse aux phoques gris à l’île Brion, pour en documenter les impacts environnementaux.
Selon son directeur des opérations, Michel Lacroix, cela permettrait d’agir promptement pour tenter d’y contrôler la prolifération des naissances, passées de 250 en 2014, à mille 500 en 2016, selon Pêches et Océans Canada.

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