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Travail de mise à jour des connaissances sur Brion au ministère de l’Environnement

Lors de la mission d’interventions terrain sur l’Île Brion la semaine dernière, les employés du ministère de l’Environnement, assistés de partenaires scientifiques, dressaient une mise à jour des connaissances de la réserve.

En décembre, le Bureau d’audiences publiques en environnement recommandait justement au ministère de combler ses lacunes de connaissances sur l’Île Brion, avant de pouvoir permettre la chasse au phoque gris sur les plages en les retirant de la portion réserve.

Le chargé de projet au bureau des aires protégées du ministère, Michel Bergeron, explique que le mandat de l’équipe ne cible pas la réalisation du redécoupage de la frontière, mais précise qu’une étude sur les impacts du phoque sur l’écosystème est tout de même incluse dans le projet :

Les botanistes du ministère ont découvert sur Brion la présence d’une plante menacée, l’ophioglosse nain, alors qu’une étude sur les écosystèmes dunaires et la géomorphologie des plages et une sur l’habitat naturel d’oiseaux migrateurs, sont confiées à l’Université du Québec à Rimouski et à Attention FragÎles.

Des employés du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles étaient aussi du voyage pour continuer  l’inventaire des puits de forage abandonnés amorcé l’an dernier, et auraient réussi à retrouver une tête de puit.

Le rapport de la visite terrain, qui était programmée depuis juin, sera remis aux comités de gestion de l’Île Brion, qui doivent encore définir une stratégie de transport des matériaux pour le nettoyage des infrastructures déchues.

Selon M. Bergeron, l’intervention aura coûté quelques dizaines de milliers de dollars, qui ne font toutefois pas partie de l’enveloppe de 500 mille dollars octroyée par Québec pour la réhabilitation des infrastructures et du programme éducatif.

 

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