Protection des milieux naturels: Deux visions gouvernementales distinctes
Le gouvernement du Québec ne reconnaît pas les critères de protection fédéraux pour ses refuges marins du golfe St-Laurent.
Pour répondre à son engagement de protéger cinq pour cent de son territoire marin pour 2017, Ottawa a créé des zones qui ne répondent pas aux exigences strictes de l’Union internationale de conservation de la nature.
Selon le directeur de la Société pour la nature et les parcs, Alain Branchaud, Ottawa se contente de restreindre certaines conditions de pêche alors que les mesures de protection devraient s’étendre à l’ensemble de l’écosystème :
Néanmoins, M. Branchaud ajoute que la démarche d’Ottawa peut faire avancer le dossier des aires marines protégées, en travaillant avec Québec pour inclure des normes internationales relatives à la durabilité des milieux:
M. Branchaud souligne qu’un projet d’Aire marine protégée aux Îles, conforme aux critères de l’Union internationale, préserverait le patrimoine culturel des pêcheurs en permettant l’accès à une ressource halieutique durable.
L’Union Internationale de Conservation de la Nature permet aux pays de rédiger leurs propres critères de protection devant l’absence de cadre légal.
Le Canada a ainsi fait passer la proportion de ses milieux marins protégés de un à presque huit pour cent l’an dernier, même s’il dispose de ses propres outils législatifs en matière de protection des milieux naturels.

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