Environnement

La biologiste Lucie d’Amours et le député Arseneau réagissent à leur tour au rapport du BAPE sur Brion

La biologiste impliquée dans la création du programme éducatif de l’Île Brion, qui a été abandonné par le ministère provincial de l’Environnement, estime qu’il faudra du temps avant de pouvoir y permettre la chasse au phoque.

Lucie d’Amours blâme le manque de suivi de la Réserve écologique par le ministère au cours des dernières années, ce qui handicape lourdement le résultat des études de caractérisation faunique et floristique de l’écosystème de l’Île, recommandées par le bureau d’audiences publiques.

À la lecture du rapport de la commission, rendu public vendredi, elle est d’avis que la solution pour une chasse commerciale à l’Île Brion passe par l’adoption d’une aire marine protégée, puisque le BAPE dévoile qu’une forme de compensation pour la perte d’un territoire protégé est obligatoire :

De son côté, le député des Îles, Joël Arseneau, juge que le gouvernement a manqué de courage en confiant la demande locale d’une décision politique, concernant la Réserve écologique, au BAPE.

Selon M. Arseneau, l’exercice de consultation a donné une tribune à des fonctionnaires du ministère de l’Environnement pour ajouter des obstacles administratifs à la réalisation du projet :

Le député estime que la seule avenue pour accommoder les chasseurs de phoque madelinots consiste à profiter de l’ouverture de la commission à un projet-pilote de chasse expérimentale dans la réserve, afin de prouver son impact positif sur la conservation de l’écosystème protégé.

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